07 juin 2017:
Inspiration du projet : bavant face aux kiserus contemporains de créateurs japonais talentueux, l'envie me gagna de tenter l'expérience.
Comme d'habitude, un rapide triage des fonds de tiroirs fournit les rebus nécessaires au montage : un morceau de rhizome du jardin, un bol usé d'une Falcon métallique (visible en haut sur la photo ci-dessous) et un
Comme d'habitude, un rapide triage des fonds de tiroirs fournit les rebus nécessaires au montage : un morceau de rhizome du jardin, un bol usé d'une Falcon métallique (visible en haut sur la photo ci-dessous) et un
tuyau antédiluvien au tenon cassé et à la lentille fendue (loin d'être le choix idéal).
L'ensemble devrait côtoyer les 40gr avec peut-être une légère baisse après nettoyage, ponçage et perçage.
Commençons donc par la résurrection de ce bol choisi pour son ouverture centrale.
L'ensemble devrait côtoyer les 40gr avec peut-être une légère baisse après nettoyage, ponçage et perçage.
Commençons donc par la résurrection de ce bol choisi pour son ouverture centrale.
Première opération : ôter à sec la majeure partie de l'ancien culottage avec ce fidèle reamer réglable (ci-dessous).
Deuxième opération : arrondir à la Dremel le bas du bol en supprimant
Deuxième opération : arrondir à la Dremel le bas du bol en supprimant
le filetage taillé dans la bruyère puis obtenir la convexité du haut du fourneau à la lime queue de rat et demi-ronde.
Triste constat : toute la partie inférieure du bol est gangrénée par les anciens fumages (logique) et les alternances thermiques ont ouvert les sandpits initiaux.
Alors, pas d'hésitation, faute de pouvoir obtenir une surface parfaitement lisse, la finition sera rustiquée à la fraise-dremel.
N'ayant toujours pas pris le temps de commander des teintures cuir colorées, la sous-teinte - après le rusticage - se fera au feutre rouge (oui, j'ai honte) recouverte elle-même par une teinture cuir noire pénétrante.
En parallèle, travail sur la tige en bambou avec une légère réduction de la dimension à la boite à onglet (la flemme de passer à l'atelier pour faire cette découpe à la scie ruban : honte-bis)
Après séchage du bol, très léger ponçage au 180 du bosselage pour faire apparaître en surface la sous-teinte rouge. Bien évidemment, le perçage de la tige de bambou fut assez laborieux : mauvais centrage (l'étau est resté à l'atelier), cassage du foret de pré-perçage de 2mm, ébavurage raté, etc...
Malgré tout, essai concluant de la pose du bol sur la tige par l'entremise de flocs réducteurs : le bol est initialement ouvert à 10mm et le perçage transversal du bambou fait 6mm.
D'autre part, même si l'objectif final reste l'obtention d'un kiseru, l'allure générale m'a poussé à doter cette pipe d'un "pied" obtenu à partir d'une pièce d'échec (je sais : sacrilège).
D'autre part, même si l'objectif final reste l'obtention d'un kiseru, l'allure générale m'a poussé à doter cette pipe d'un "pied" obtenu à partir d'une pièce d'échec (je sais : sacrilège).
J'en profite aussi pour intercaler une bague rouge (jeton de poker) en rappel des nuances rubis du bol.
En résumé, cette pipe se pose comme une cavalier, mais se fume comme un kiseru, d'où le terme "kis + avalier".
Après tous ces montages à blanc, passage (bientôt) aux finitions.
En résumé, cette pipe se pose comme une cavalier, mais se fume comme un kiseru, d'où le terme "kis + avalier".
Après tous ces montages à blanc, passage (bientôt) aux finitions.
Le 12 juin (3ème photo), remplacement du tuyau à la lentille cassée par un tuyau, certes tout aussi "vintage", mais en meilleur état cependant, suivi de l'ajustement en profondeur de la jonction tige bambou/bague/tuyau (cintrage et lissage pour plus tard).
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