14 juin 2017
Prochain défi : greffer un vieux bol rustiqué estampillé Houka - ancienne marque spécialisée dans les pipes sculptées - avec un rhizome très élancé et un tuyau de churchwarden.
Objectif : tenter de conserver cet étonnant aspect cubique et guilloché au bol (en fait un pur ébauchon basique à peine retouché en atelier) tout en améliorant sa finition, et peut-être, d'ailleurs, le faire traverser par le bambou.
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24 septembre 2017
Début des hostilités, au cours de l'exposition (voir le sujet "Pipier du dimanche"), par le perçage des mortaises à 6mm dans le tuyau et la rallonge en bambou.
Puis pose d'un floc en alu de 6/4mm. La position définitive de la tête reste encore à déterminer, cherchant l'endroit idéal pour percer de manière rectiligne la rallonge/tige en rhizome.
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30 septembre 2017
Ajustement du tuyau à la section de la rallonge en altérant le moins possible le bambou : fraise dremel, queue de rat, papier de verre, etc...
Le piteux état de la plupart des vieilles têtes utilisées dans mes bricolages incite à leur transformation plus ou moins radicale ...
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...... mais parfois ces têtes affichent des caractéristiques d'origine suffisamment intéressantes pour tenter de conserver l'esprit de leur allure initiale - en l'occurrence, ici, d'ébauchon - tout en leur offrant une finition absente dans leur contexte de production pipière industrielle.
Donc, alignement de la face estampillée "Houka", arasement du haut de la tête, évasement des bords du foyer, application d'une teinture "brou de noix" sur les côtés guillochés d'origine) et de cire sur les parois lisses, reperçage du passage d'air.
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1er octobre 2017
Préparation du floc rapporté en alu qui assurera la jonction tête/rallonge. Le bol juste suspendu au bambou aurait été esthétiquement intéressant, mais les lois de la gravité se rappelant à vos bons souvenirs, un floc traversant totalement la rallonge s'avèrera toutefois indispensable.
Le mode de fixation arrière n'est pas définitif, se résumant pour l'instant à une simple bague en bruyère rustiquée, ce qui n'empêche pas de passer aux perçages délicats de la rallonge bambou : dans la longueur pour le passage d'air et traversant pour le floc de la tête.
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2 octobre 2017
Afin de donner une assise visuelle au pied de la tige/rallonge en bambou, bidouillage d'un bout de corne (en fait, un rebus). Et pour accentuer l'aspect "arc" de la bouffarde, cintrage appuyé du tuyau à l'eau chaude suivi d'un ponçage.
Malheureusement l'ensemble parait déséquilibré, la longueur de bambou sous la tête nuisant à la fluidité générale, et le pied en corne ne présentant pas de contraste suffisant pour parachever le tout.
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L'ouvrage est remis sur l'établi : amputation d'une partie du pied, greffe d'une extrémité en bruyère lisse/rustiquée, recherche d'une thématique de finition (le syndrome flêche/arc) et perçage à angle droit du floc de la tête.
Si la cohérence visuelle n'est pas encore totale, cette dernière n'empêche pas les premiers essais de fumage. Et bien, étonnamment, aucun problème de condensation malgré les angles droits du passage d'air.
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Texte gauche
Texte droit
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